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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 11:40
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THE VILLAGE GREEN PRESERVATION SOCIETY

Certes, les Kinks n'ont pas fait que des chefs d'oeuvre : leur discographie est pour le moins éclectique (doux euphémisme). Mais sur cet album, ils sont au niveau du meilleur des Beatles, clairement ... en tellement plus marrants ("God saves Donald Duck ..." : youpi !). Concept fendard, on se retrouve ici au miieu d'un village so british, avec ses personnages hauts en couleurs ("Johnny Thunder"), ses animaux ("Animal Farm"), son way of life artificiel. Prairies verdoyantes, coquelicots dans les prés, barbapapas à gogo ... Le tout servi par des mélodies pop sucrées et colorées. On déménage ?
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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 11:21
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DEFINITELY MAYBE

Soyons clairs : cet album est une gigantesque arnaque ... Paroles honteusement stupides ("I used to be myself, I can be no-one else" : mais oui), rimes à s'arracher le cuir chevelu ("Hey you, up in the tree, you wanne be me, but that couldn't be" : je vous jure), mêmes accords répétés à l'infini, voix posée n'importe comment ... Sans compter une pose de rock stars des frangins Gallagher proprement insupportable. Mais alors que fait ce disque ici, me direz-vous ? Justement : c'est pour tout cela que ce disque est unique ... Pour tous ces excès. Ce disque c'est l'Angleterre, tout simplement : la vraie, celle des bas-fonds. Ca transpire la bière, les pubs enfumés, la grisaille ... Aller simple direct, moins cher que l'Eurostar. Gin & Tonic en prime ...
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 14:42
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UP THE BRACKET - THE LIBERTINES - BABYSHAMBLES SESSIONS

Trop vite, trop fort ... Les Libertines furent une météorite dans la galaxie d'Albion. Ils avaient tout : le bon look, la bonne attitude, les bons morceaux Les Libertines étaient le rock, simplement, dans toute sa splendeur et sa crasse. Il en restera le souvenir de concerts épiques, de morceaux intemporels ... et surtout d'histoires, de vrais histoires : amitié, déchirements, drogues, prisons. Le tout avec générosité et bravarde : les Libertines n'ont jamais rien calculé.

Le premier album, "Up the bracket", est un véritable manifeste punk, teinté de poésie. "Time for heroes" : comme ils le disent ! Le message est clair : "I get along, just singing my song, if people tell me I am wrong : fuck'em". Mais c'est eux-mêmes qui vont se précipiter vers leur propre perte. Le second album en porte déjà les traces : "I know you lie, all you do is make me cry ...". Tension permanente, et mélodies à pleurer ("The last post in the bugle", "Music when the lights go out"). Till the end ...

Mais les Libertines, c'est surtout le reste. Toutes ces sessions enregistrées à l'arrache, n'importe où, avec juste la guitare et l'envie en bandoullière. Le tout téléchargeable gratos sur www.albionarks.com, Mention spéciale aux Babyshambles Sessions, enregistrées à N-Y au temps de la franche amitié. Nouveaux morceaux, reprises (une bonne partie de l'album des La's y passe), invités (Adam Green et sa sublime version acoustique de "What a waster", morceau tristement prémonitoire). Simplement sublime. Et, pour l'anecdote, offert à une fan par Pete Doherty lui-même afin de le diffuser sur le net. Des seigneurs ...

"But if you've lost your faith in love and music, oh the end won't be long ..."
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 14:22
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SINGLES GOING STEADY

Prenez l'énergie du punk, le principe des 3 accords ... Mélangez à des mélodies pop. Vous obtiendrez les Buzzcocks, cocktail atypique dans un monde de brutes. Les Buzzcocks avaient juste tout bon : ils inventaient il y a 30 ans le principe que bons nombres de groupes actuels accomodent à leur sauce (les Franz Ferdinand les vénèrent). Avec des compos qui n'ont pas pris une ride, alors que l'écoute de nombre de leurs contemporains est aujourd'hui un exercice éprouvant. Seul problème : ils n'ont jamais sorti  L'Album au niveau de leurs imparables singles. D'où l'écoute conseillée de cette compilation, qui contient leurs plus belles perles ("Ever fallen in love", "What do I get ?", "I don't mind" ...).
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 14:14
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IN THE COURT OF THE CRIMSOM KING

Pochette totalement dégénérée, album totalement planant. Les King Crimson étaient décidément en phase avec leur époque. Une vision du monde particulière développée en 5 titres ... Une expérience à vivre, simplement (pétard conseillé, quand même).  
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 14:02
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THE WHO SINGS ME GENERATION

1965, année de sortie du Rubber Soul des Beatles. Année que choisissent les Who pour sortir leur premier opus, histoire de mettre clairement les pendules à l'heure (celles de Big Ben sur la pochette), et d'expliquer à la classe anglaise de quoi il en ressort. "I would have die before get old" : au moins c'est clair, pas d'ambiguïté. Surtout quand on déclare parler au nom d'une génération, qui d'ailleurs en fera son hymne (de là à y voir les racines du punk : why not ?). Ajouter à cela des concerts tout simplement dantesques (pauvres instruments). Les Who étaient lancés, rien ne pourrait plus les arrêter (sauf la mort jeune, justement ...)
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 13:47
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PET SOUNDS

Le grand oeuvre de Brian Wilson, indubitablement. Celui que Mc Catrney voulait égaler (ce qui a d'ailleurs donné Sgt Pepper : on appelle cela un dégât collatéral positif). Cet album s'écoute come une grande oeuvre de musique classique : dans le silence, et surtout dans son intégralité.  Tout le génie réside dans le fait que ces compositions, d'une incroyable richesse, sonnent à l'oreille comme tellement ... simples, presque évidentes. God only knows ...
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 12:54
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RUBBER SOUL - REVOLVER

Rubber Soul et Revolver, parus respectivement en 1965 et 1966, marquent un tournant dans l'ouvre des Beatles. Avant, les Beatles composaient déjà de bons morceaux, mais sans réelle épaisseur. Après, ils s'ouvriront à de nouvelles experiences, une sorte de passage de noir et blanc à la couleur (Sgt Pepper) ... mais laisseront en chemin une partie de cette innocence qui irradie encore ces deux albums. Comme une douce odeur d'Angleterre frivole et légère ...

Des deux, Revolver est sans conteste le chef d'oeuvre. Des compos magnifiques ("Here, there and everywhere" : a-t-on jamais écrit une ballade plus belle ?, "Eleanor Rigby), une sérieuse dose d'humour ("I'm only sleeping", chanté par un Lennon ... concerné), et déjà un goût pou l'expérience ("Tomorrow never knows"). Mais Rubber Soul est également touchant pour sa légèreté, son innocence : on y parle encore de voitures, de filles ("Drive my car", "Girl" : pffff). Mais déjà perce le génie ("I'm looking through you").

Indispensables, simplement ...

  

  
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 12:36
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THE QUEEN IS DEAD

Les Smiths représentent l'alchimie parfaite entre deux artistes : Morrissey, le dandy baroque à la voix de crooner, et Johnny Marr, guitariste apôtre de la ligne claire. Ces deux-là séparés, la magie a disparu : Morrissey est devenu une sorte de parodie kitschissime de lui-même, Marr végète dans des groupes abscons. Sur "The Queen is dead", les deux sont au sommet de leur art. Osé ("The queen is dead", sa ligne de guitare urgente, fondamentalement drôle ("Some girls are bigger than others") ... et tellement bon ("Bigmouth strikes again"). Avec en plus la ballade qui tue, celle qui met Morrissey au niveau, allez, d'un Bowie ("There is a light that never goes out").  "Life is very long, when you're lonely", scande Morrissey. Il doit le penser souvent aujourd'hui ...
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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 12:34
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THE STONE ROSES

Madchester, dans toute sa splendeur. Un chanteur, Ian Brown, bien dans sa peau ("I wanna be adored"), modeste ("I am the resurection" : tout un programme), sain d'esprit ("Made of stone"). Mais quel album, mes amis ! Les Stone Roses avaient créé un style propre, une ambiance, comme une épaisse fumée colorée qui envahit l'auditeur. Le tout servi par des mélodies à tomber. Petites précisions : Liam Gallagher a tout piqué à Ian Brown, et cet album a été élu l'an passé meilleur album anglais de tous les temps par le NME ... Alors, convaincus ?
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